Le Plateau du Grand Puech.
LIEU
 đđ Le Plateau du Grand Puech. đđ
Point de départ de l’histoire de Vernègues, le plateau du Grand Puech est un vaste espace dégagé qui domine la vallée de la Durance. Il fut le lieu privilégié de l’occupation humaine depuis l’époque néolithique. La table d’orientation installée sur l’ancien moulin offre une vue panoramique allant de la Montagne Ste Victoire jusqu’à l’Etang de Berre.
Le vieil Amandier : seul rescapé de la grande gelée de 1956, cet amandier est situé sur le plateau du Grand Puech. Agé de 500 ans, il serait le plus vieux d’Europe.
La Grotte de la Cabro d’Or : à l’Est du plateau du Grand Puech, au pied de l’Oppidum St Jean, cette grotte a la particularité de présenter une inscription romaine gravée sur le rocher qui surplombe son entrée. L’inscription “Tiir” indiquerait l’emplacement d’un trésor caché : le trésor de la Chèvre d’Or.
Une rumeur locale raconte qu’un escalier menait à une salle souterraine inondée l’hiver et asséchée l’été. Au centre de la salle se trouvait un autel qui servait à la célébration d’un culte païen dédié à une statue de chèvre aux cornes dorées.
Nécropole de Saint Saëns et Saint Abdon : la nécropole rupestre de Saint Saëns et Saint Abdon, au Nord-Ouest du Grand Puech, est aujourd’hui le plus ancien témoignage du début du Moyen Âge à Vernègues.
Une étude sur les nécropoles rupestres de Provence faite en 1977 par un étudiant de l’université d’Aix en Provence dénombrait environ 70 tombes sur le site, entourant les ruines d’une petite chapelle, Saint Saëns. La plupart sont aujourd’hui enfouies sous la végétation et actuellement, seules une douzaine de tombes de tailles et d’orientations diverses, quelques sarcophages, un couvercle entier et quelques fragments sont visibles, mais éparpillées au beau milieu de la garrigue.
L’aspect de certaines tombes en forme de bière, la présence de sarcophages et surtout de couvercles en bâtière, dont certains comportent des acrotères, nous rapprochent de ce que l’on trouve dans les nécropoles de la région aux alentours des 4ème et 5ème siècle, souvent accompagnées d’aménagements annexes, rigoles de détournement des eaux pluviales, trous de poteaux ou reposoir à offrandes, vestiges de rites funéraires paléochrétiens.
Le site trouve donc ses origines dans cette période de transition. Il a toutefois été utilisé relativement longtemps, au moins jusqu’à la construction de l’église Saint Jacques au 13ème siècle, qui marque l’abandon progressif de la nécropole, abandon qui semble définitif après le 14ème siècle, exceptées quelques inhumations tardives.Â
Bonne balade ! đ€ž
Mairie de Vernègues - 04 90 59 36 07